Faire savoir n" 17: quand un Ministre de la République crache son ras le bol:mon intime Conviction.

L'émission faire savoir n" 17 recevant le Ministre des Droits Humains, de l'égalité des chances, et des Gabonais de la Diaspora ce 3 juin 2015 reste certainement l'une des plus mémorables de ces derniers mois après notamment, celle avec le ministre de l'Agriculture. L' échange avec les journalistes a démontré que les personnalités institutionnelles mais surtout politiques ne font pas toujours dans la langue de bois comme beaucoup ont coutume à le dire. De mémoire de panéliste, jamais deux personnalités du gouvernement n'auront autant craché leur ras le bol en public, Rejetant parfois l'anathème sur certains de leurs collègues. Ce mercredi 3 Juin 2015, le ministre du Budget a fait les frais de l'Ire d'Alexandre désiré Tapoyo. Il a dénoncé le fait qu'une grande partie de son action est retardée faute de Budget alloué à temps. Refusant toutefois de s'en prendre à son collègue directement, Il a tenu à préciser que selon lui, le problème au ministère du Budget ne serait pas directement Magnagna mais plutôt, certains de ses collaborateurs qui souvent par excès de zèle, s'amusent à bloquer la machine administrative, en faisant disparaître certains dossiers importants par simple soucis de nuire. Alexandre Désiré Tapoyo aurait cependant interpellé son collègue sur la nécessité de faire cesser de telles pratiques. Un exemple, serait la situation des étudiants privés de bourses au Niger, et chassés de leur établissement. Depuis la sonnette d'alarmea été tirée par le Ministre des gabonais de l'Etranger, mais aucune véritable solution n'a été trouvée. Scandale, a crié le Ministre Tapoyo décide à défendre coûte que coûte son action. Tant qu'il sera là, Alexandre Désire Tapoyo compte dénoncer, sensibiliser, corriger, voir attaquer. Dans la dénonciation, c'est plutôt les propos du Ministre de la Justice qu'il a tordu, en affirmant que la prison centrale de Libreville est une honte quand le premier cité assurait que les détenus étaient gardés dans des conditions acceptables. Et que malgré l'état vétuste de la prison les conditions étaient requises pour une bonne détention. D'ailleurs de nouveaux boxes sont en construction. Autre victime des foudres du Ministre des Droits humains, le médiateur de la République qui aurait tenté de s'emparer de force du bâtiment en construction censé abriter le ministère des droits de l'homme. Un scandale que l'invité de l'émission n"17 de faire savoir. N’est pas prêt à laisser passer. Le locataire du Département des droits de l'homme s'en est désormais remis à décision du Chef de L'Etat. Mais Alexandre Désire Tapoyo assure, si aucune action n'est prise, Il est prêt à en référer à la justice. Aux dernières nouvelles cependant, tout serait rentré dans l’ordre car le médiateur de la République aurait assuré avoir été mêlée par erreur dans ce dossier, elle-même luttant désormais pour que lumière soit faite sur cette affaire. Il s'est donc agit semble-t-il de sonner le glas au cours de cette émission. Dire aux gabonais mais surtout aux collègues ministres, que solidarité gouvernementale, il y a c'est sûr, mais jusqu'à un certain degré, et ce degré semble avoir désormais avoir été franchi. Alexandre Désiré Tapoyo mérite bien d’être cité en exemple pour son combat dans un département où tout se fait au bonheur la chance, c’est-à-dire sans moyen de fonctionnement véritable. Une raison de plus pour saluer son courage, pour ce coup. Un bon exemple que les choses bougent. C'est en tous cas-là, mon intime conviction.