Pourquoi Alain- Claude BILIE-BY-NZE dérange? Mon Intime

Le Ministre de la Communication Porte parole du Gouvernement Gabonais.

Chers lecteurs,

Poursuivant mes réflexions sur le monde public gabonais, je ne peux m'empêcher de noter et c'est un constat que nombreux pourrait avoir fait, pour peu que l'on soit sincère avec soi même, Alain- Claude BILIE-BY-NZE, actuel Ministre de la Communication, Porte parole du Gouvernement est certainement la personne après Ali BONGO ONDIMBA et Maixent ACCOMBRESSI, la personne la plus controversée de la République. Jamais de mémoire de jeune gabonaise que je suis, je n’ai vu la polémique se déferler avec une telle virulence sur un seul individu ! Longtemps avant d’effleurer les mêmes couloirs que l’individu, j’ai été convaincue qu’il y avait certainement des choses à lui reprocher. Ne dit on pas souvent, il n’y a pas de fumée sans feu ?

Mais voilà, Maintenant que j’arpente les mêmes couloirs que cette personnalité, je serai tenté d’infirmer l’adage tant, je vous le disais déjà dans un post précédant, l’homme est assez éloigné de l’image qui lui colle à la peau ! Un autre adage prétend qu’à beau chasser le naturel, il revient au galop. Après plusieurs jours, plusieurs heures à ses côtés comme collaboratrice, son naturel refuse toujours obstinément * de revenir au galop*. Est-ce à dire que la crucifixion au bois dont il fait l’objet quasiment toutes les semaines dans les média, est injustifiée ? Comment expliquer alors cette aversion d’une certaine partie de l’intelligentsia gabonaise contre lui ? Une chose est sure. Alain- Claude BILIE-BY-NZE ne laisse personne indifférent, au contraire. . Lorsque vous rencontrez, c’est soit vous l’appréciez, soit vous le haïssez. D’abord, il faut lui reconnaitre un égo bien affiché, il sait qui il est et ce qu’il vaut, cependant c’est quelqu’un d’assez simple qualité qu’il partage avec son épouse que j’ai pu rencontrer. Contrairement à ce que pense la majorité. Il affirme par exemple souvent très fièrement ses origines modestes, il est doté d’une intelligence et de connaissances bien au dessus de la moyenne contrairement a ce que prétendent certains qui affirment que du fait qu'il n'aurait pas achevé ses études, il est incompétent. Tout ce qui me rend triste, car cela prouve combien nous journalistes pouvons parfois induire les populations en erreur. Au Gabon, on n’aime pas les têtes bien pleines, volontaires, déterminées c'est un fait. Le principe a toujours voulu au temps de nos pères que le choix de l' enfant pour veiller à la destinée de la famille ou du pays ne se fasse pas en fonction de ses compétences mais en fonction de son obéissance aux anciens. Il pouvait être le plus démoniaque des fils, dès lors, qu’il avait su s’attirer les grâces du patriarche, sa destinée était assurée. Suivant ses critères, BILIE-BY-NZE fait mal l’affaire, Au contraire, il dérange, car il affiche la nouvelle donne prônée par l’émergence : vous n’êtes plus désigné en fonction de vos origines sociales simplement, si vous venez d’une grande famille, vous devez quand même faire vos preuves, si vous venez d’un milieu défavorisé, vous devez également faire vos preuves. Entre nous, je suis moi aussi une preuve palpable de cette réalité. Combien d’enfants de pauvres sont en effet aujourd’hui en train de se forger la main et se bâtir une carrière dans notre pays ? On nous chante tout le temps que le pays va mal ? le fait est que ceux qui souffrent vraiment s’en plaignent moins, ils sont eux plus confiants en l’avenir. D’autres se plaignent par amour pour la patrie, ils veulent réellement que les choses changent, mais la majorité de ceux qui critiquent, le font simplement pour revenir à un système où la loi la loi la seule crédible est la loi du plus fort. Si la presse gabonaise était bâillonnée, et si nous avions été à une certaine époque, je ne me serai pas retrouver à un cabinet ministériel après mon passage très controversée à l’émission FAIRE SAVOIR, mais Dieu Seul sait où ! La plupart de ces membres du Gouvernement, ceux qui sont de la nouvelle école, ne m’ont pas tenu rigueur de ma pertinente impertinence, sachant que je faisais mon travail et surtout que j’aime mon pays comme ils prétendent eux aussi l’aimer et le prouvent. S’ils ne sont peut être pas mes amis, ils ne sont pas pour autant mes ennemis, ils l’ont compris. Et je le prouve en travaillant dans un projet qui me tiens à cœur, la réforma de la télévision gabonaise. Le Ministre de la Communication en ce sens m’a jusqu’ici convaincu, son projet est porteur d’espoir pourvu que les journalistes soient honnêtes entre eux. Parce que j’aime d’un amour éperdu ce Gabon, et je refuse qu’il devienne la risée du reste du Monde, je veux y croire et me battre pour que ce rêve devienne réalité. Le nouveau Ministre peut y parvenir, c’est là, Mon Intime Conviction.