se trouver à la croisée des chemins, une voie pas toujours facile? Mon Intime Conviction.

Chers lecteurs,

nous voici de retour après quelques semaines de silence. Le poids de la fonction, le niveau de responsabilité ont souvent raison de la détermination du lplus grand nombre d'entre nous. Impossible de  rester la voix, des sans voix, dans de telles conditions et cela, malgré notre énorme volonté de vous satisfaire. 

La voix des sans voix, me direz vous? mais l'étais tu encore il y a peu, quand tu défendais certaines personnalités?Une question qui a tout son sens, je vous le concède. Car dans la logique commune, "est sans voix", l'individu qui n'a aucune plateforme d'expression. On a souvent pensé à tort que seuls, les pauvres, "le bas peuple" pouvait être considéré comme tels.  Avec l'âge et l'expérience, j'ai pu constater au Gabon notamment que d'autres classes, rangs dans la société, pouvaient l'être aussi.

La dernière présidentielle en 2016 en est l'illiustration parfaite. J'ai ainsi vu, à la veille du scrutin, un Chef  d'Etat traité de tous les noms et de toutes le manières sur les réseaux sociaux. Avec toujours de l'autre côté, un silence quasi oppressant, puisqu'il ne réagissait jamais à l'injure même quand cela s'étendait à l'un des êtres qu'il chérit certainement le plus: sa mère!  A ce moment-là pour moi nous avions touché le fond. j'ai ainsi compris que la fonction pouvait à un moment donné vous démunir de tous. Il fallait donc prendre le relai.

Aujourd'hui encore, le constat reste le même. Il n'existe aucune plateforme  d'expression pour le  Président de la République un Ministre, une personnalité.. Ce que le droit lui accorde, la tradition le lui reprend. Il lui est ainsi, formellement interdit lorque vilipendé par une certaine opinion, de se défendre car en Afrique,  "le chef ne parle pas", il garde le silence devant les attaques. Il s'élève au dessus de cela! Hummm?! ai je envire de répondre!

Qu' à cela ne tienne, j'ai pris partie pour eux, avec un certian nombre d'autres. Et nous sommes devenus sans leur approbation préalable, leur voix!

Cependant, je ne défends que ce qui est juste! ce en quoi je crois. Par ailleurs, je ne demande aucune contrepartie; Car sinon, ils auraient le dessus sur moi, et je ne saurai plus m'étriquer de leurs griffes. au cas où le besoin se faisait sentir. Je suis encore libre donc , et désormais à la croisée des chemins, un rôle pas toujours facile à assumer.

Car, être à la croisée des chemins, c'est pouvoir regarder des deux côtés du mirroir et se rendre compte que rien n'est ni trop blanc, ni trop noir! dans les deux sens, il y a des torts et il y a des raisons. Plus que jamais, j'ai foi en la capacité du Gabon à  aller de  l'avant. Aujourd'hui le vrai est avant tout du côté du Pouvoir actuel. Même s'il s'y trouve aussi des 'oiseaux de mauvais augure prêts à saboter le travail de ceux qui veulent construire et arranger!

Ceux là  qui affirment  et qui  jurent qu'ils écraseront tout  si jamais ils sont écartés. Je trouve cela absurde! Nul n'est irremplaçable. Et ce Gabon est moins le nôtre aujourd'hui car il appartient désormais à nos enfants!

Pour eux, nous devons veiller à lui apporter les meilleurs soins. De sorte, qu'ils le trouvent demain en meilleure forme! C'est là, Mon Intime Conviction.