Egalité des Chances pour tous: la réponse à la crise identitaire gabonaise? Mon Intime Conviction.

Chers lecteurs,

A la veille des élections, avant l'annonce des premières candidatures pour la présidentielle 2016, j'étais dubitative quant à la capacité du pouvoir de me surprendre. Doutant de la capacité de son candidat Ali BONGO ONDIMBA et de celle de ses équipes de proposer aux gabonais un programme suffisamment porteur pour en *marquer* plus d'un. Je dois reconnaître mes craintes se sont bien vite évanouies. Car si je peux en effet reprocher dans la terminologie, l'utilisation du terme *chances pour tous* que j'aurai tendance à remplacer par *opportunités* pour tous, pour le reste si ce n'est pas parfait ; car tout projet comporte des risques, souvent même des failles ; C’est au moins le meilleur projet du moment, vu qu'il n'en existe pas d'autres aussi bien vulgarisé. Pourquoi faut-il accorder du crédit à ce programme ? Certainement parce qu'il est à ce jour la seule porte de salut pour les personnes issues de famille qui ne rechignent pas devant l'effort. A l'heure où d'autres essaient d'endormir les populations avec des discours comme il faut privilégier ceux qui ont fait de brillantes études, créant la division, Ali BONGO ONDIMBA voit la cohésion nationale, ce principe qui veut que tous les habitants d'un pays, d'un lieu soient pris en compte. Voyez la configuration du Gabon, elle veut que ceux qui ont fait les meilleures écoles internationales, et au delà de la maîtrise, ceux là qui ont donc les meilleurs cv et occupent les meilleurs postes sont des* gosses * d'anciens barons qui ont profité des largesses du pouvoir pour leur fournir une éducation de qualité. En d'autres termes, le fils de maman Germaine à Kinguélé ou celui de maman sidonie dans les PK avec un niveau licence ou qui a démarré ses études universitaires mais s'est vu privé de moyens après le décès de son père ou à cause des grèves à répétition de l'UOB continueraient de n’avoir droit à rien si ce n'est d’être les larbins des autres, après leur père avant eux. Cela équivaudrait à dire que les meilleurs postes, les meilleures situations reviendraient toujours aux mêmes familles. Aucun renouvellement dans la configuration bourgeoise de la société. Et cela dans le sens normal des choses n'est pas juste. L'Egalité des chances dans son concept fondamentale est donc la réponse à la crise identitaire gabonaise si elle est appliquée telle que présentée actuellement. Et c’est principalement là que j’attend le candidat Ali, voir s’il pourra changer cette donne qui veut que ceux qui sont bardés de diplômes vous *polluent l'atmosphère* en vous brandissant à tout va tout vient leur prestigieux background et quand vous les mettez devant la tache, la plupart du temps, ils vous sortent les pires aberrations qui puissent exister en matière de raisonnement, au point que vous vous demandiez comment ils ont pu faire pour obtenir tous ces diplômes. Mais il y a aussi à cette manie de certains avec à peine le niveau *primaire*qui occupent des postes de responsabilité sans aucune volonté de combler leurs lacunes et montrer leur savoir faire, se contentant de se remplir les poches et piller la République pour le bonheur égoïste de leur famille et des jeunes filles gabonaises souvent à la recherche des ces *gros poissons * à dépouiller à leur aise. L'Egalité des chances, c'est le poste qu'il faut pour la personne qui s'en donne les moyens intellectuels, techniques, humains. Cette personne qui ne prend rien pour acquis et ne rechigne pas à la tache quand les autres, trop pompeux dans leur autosuffisance ne recherchent que le *m'as tu vu* si précieux à la mentalité gabonaise. Si l'Egalité des chances c'est bien cela, alors c'est certainement l'un des projets les plus stimulant de l'Histoire de la Nation gabonaise. C'est là Mon Intime Conviction.